Critique : Grease 2

Synopsis :

En 1961, à la Rydell High School, deux ans après les aventures de Sandy. C'est son cousin, Michael, qui débarque au lycée. Très vite, on le considère comme l'intello de service. Et tout de suite, il tombe raide amoureux de Stéphanie Zinone, la chef des "Pink Ladies". L'autre bande phare de l'école, c'est bien sûr les "T-Birds", dont fait partie Johnny, le petit ami de Stephanie. Michael est décidé à séduire celle qu'il aime. Il prend alors des cours de moto et devient le meilleur d'entre tous. Sans révéler son identité, il arrive à soulever la curiosité de la belle...

Sans prétendre à égaler, et encore moins à dépasser la qualité de son film de référence Grease, cette suite de la comédie musicale culte reste un film profitable et sympathique, bien qu’il soit à prendre, au moins au second degré. En effet, même si les morceaux sont entraînants et agréables à entendre, et les chorégraphies très efficaces, Grease 2 présente des personnages très caricaturaux et sans grande profondeur, ce qui accentue le côté amusant du film, qui reste un métrage plutôt déjanté. Bien que le rythme soit assez lent pour une comédie musicale, le film regorge d’un humour bien présent, ce qui reste une des qualités majeures de ce dernier. Certaines répliques sont hilarantes, tout comme des situations, à l’image de la séquence du cours de sciences.

Ce serait également mentir de ne pas relever le caractère très stéréotypé du film, aussi bien dans les personnages, que dans le scénario et son traitement. Le film respire tout de même le kitsch, ce qui suffit de nouveau, à faire beaucoup sourire. On notera cependant la performance notable de la ravissante Michelle Pfeiffer à ses débuts, notamment dans la célèbre séquence de Cool Rider. En revanche, Maxwell Caulfield campe un rôle un peu vide, et fait presque potiche – ce qui est dommage, car l’acteur est doué. Le personnage le plus risible du film reste celui de Johnny, très bien joué par Adrian Zmed ; un coq efféminé qui joue les caïds sans grande crédibilité – je me demande si cela était une intention, ou si c’est seulement mon jugement de spectateur.

Grease 2 a donc bel et bien beaucoup à envier à son prédécesseur – bien qu’il soit dur de s’imposer à côté d’un tel classique -, mais reste un film appréciable, un peu ridicule certes, mais on passe tout de même un bon moment au visionnage.  

Lewis