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Lewis critique...
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23 mai 2015

Critique : Cendrillon et le Prince (pas trop) charmant

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Synopsis :

C'est la pagaille au Pays des Contes de Fées... En embrassant la Belle au Bois Dormant, le Prince est tombé dans un profond sommeil, le Petit Chaperon Rouge est portée disparue et plus aucune jeune fille ne souhaite embrasser de crapaud. Profitant de l'absence du magicien chargé de maintenir l'équilibre entre le Bien et le Mal, l'ignoble belle-mère de Cendrillon a pris le pouvoir. Son but : effacer à tout jamais la célèbre conclusion "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Secondée par le beau Rick, son ami de toujours, et un Prince Charmant de seconde catégorie, Cendrillon va devoir une fois de plus se mettre en travers du chemin de sa marâtre. Et l'affrontement sera impitoyable... 

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Cendrillon et le Prince (pas trop) charmant revisite une énième fois l’univers des contes, avec un semblant de démarche satirique. Mais hélas, le film, qui semble se moquer des stéréotypes, en fait finalement, presque l’apologie. Les personnages sont pour la plupart vides, la méchante est fatigante, bien qu’elle soit un tantinet osée, avec ses formes à la Jessica Rabbit et ses hauts talons aiguilles. Le métrage en lui-même manque sérieusement de rythme, et hormis les vingt premières minutes plutôt efficaces, on s’ennuie très rapidement au visionnage. Les gags sont vaseux et agaçants, le côté osé et vulgaire ne prend pas. En clair, le film a tout à envier au génie satirique d’un Shrek. Les graphismes quant à eux, sont plutôt bâclés et peu agréables à l’œil ; le design des personnages et décors lui, souffre d’un déjà-vu évident !

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En effet, même en se voulant drôle, et traitant de personnages incontournables de manière satirique, ce  Cendrillon et le Prince (pas trop) charmant ne prend pas du tout. Le film arrive quand même – et il faut le faire -, à livrer un long-métrage voulu «parodique», en empruntant lui-même, des codes présents dans des productions à caractère satirique, codes eux-mêmes devenus des clichés, puisqu’ils sont devenus systématiques et récurrents dans bien des œuvres, voulant ridiculiser des classiques – c’est beaucoup le cas en animation, d’ailleurs.

On ne retiendra donc rien de ce film, ou presque. Mention peut-être aux méchantes sœurs qui apparaissent furtivement, mais qui restent amusantes. Le reste ? Sans intérêt. À éviter. 

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Lewis

 

 

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