Critique : Jurassic World

Synopsis :

L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

Tout d’abord, autant vous dire que je ne suis pas un inconditionnel des trois premiers volets de la saga Jurassic Park, et que, bien que cela puisse provoquer la stupeur, je n’ai hélas, su accrocher à aucun des trois films. Mais, n’ayant entendu que du bien du dernier né de la célèbre franchise, je me suis tout de même laissé tenter. Et je ne l’ai pas regretté. Car en effet, ce Jurassic World a bel et bien réussi à me transporter, et croyez-moi, cela faisait fort longtemps qu’un blockbuster ne m’avait pas autant conquis.

L’univers des premiers opus est revisité avec une touche plaisante de modernité – on sent tout de même, encore un peu la touche 90’s, mais ça a son charme ! -; et le rendu de ce parc fictif à l’écran est très crédible, on s’y croirait presque ! Les effets spéciaux sont évidemment impressionnants, et les scènes d’actions saisissantes. L’une des meilleures reste à mes yeux la séquence dans la «roue de hamster ». Le long-métrage se rapproche d’ailleurs parfois du film d’épouvante, notamment lors du passage de l’attaque des dinosaures dans le parc auprès des visiteurs, qui rappelle carrément un La guerre des mondes, et même - «N’ayons pas peur de le dire !» - Les Oiseaux d’Hitchcock. Le rythme est excellent, et les scènes d’actions très bien menées (c’est sans surprise une des réjouissances majeures du film) - il est également agréable de réentendre le thème de la saga.

Les acteurs sont tous très bons, le duo Chris Pratt/Bryce Dallas Howard est convaincant, et même si sa romance est très prévisible, elle fait sourire. Ty Simpkins et Nick Robinson sont eux aussi très bons, et l’alchimie qui s’installe entre leur personnage au fur et à mesure du film les rend attachants. La présence d’Omar Sy au casting est plus timide que je ne l’imaginais, mais l’acteur s’en sort bien. En revanche, j’ai été déçu par le micro-rôle de Brian Tee, car en l’apercevant sur la distribution, je m’attendais à le voir davantage : dommage – PS : on relève en bonus un caméo amusant de Jimmy Fallon.

En résumé, et même si je n’ai pas été emballé par les trois premiers films de la saga (je dois bien être un des seuls), ce dernier volet m’a réellement convaincu, et j’invite le plus grand nombre à aller le voir ! 

Lewis