Critique : Frankie & Alice

Synopsis :

En proie à des troubles du comportement , Frankie Murdoch consulte un médecin , le Dr. Oz, qui diagnostique un syndrome de personnalité multiple : Frankie laisse parfois la place à Alice, qui représente la part violente et raciste d’elle-même…

C’est plongés au beau milieu des années 70, que nous suivons une Halle Berry en proie à des démons tumultueux. En effet, on livre ici un long-métrage de plus sur la personnalité multiple, et ce de manière peut-être moins dramatique que d’ordinaire. Bien qu’il soit évident que le film ait une face sombre certaine, il se laisse tantôt aller à de courts épisodes de second degré – histoire de ne pas trop nous démoraliser. Ici, Halle Berry est accompagné du renommé Stellan Skarsgard, avec qui elle prend part à un duo très captivant.

Doté d’une très bonne rythmique, et d’une narration très palpitante, Frankie & Alice n’est pas un «énième film» sur le trouble mental qui y est traité, comme certains pourraient péjorativement le qualifier, mais une œuvre saisissante et transpirant la crédibilité dans sa mise en scène. On part d’un club de strip-tease pour arriver à l’hôpital, le tout toujours bien amené – d’ailleurs inspiré de faits réels. Halle Berry est époustouflante, et Stellan Skarsgard est toujours aussi brillant. Frankie & Alice est donc un film que je recommande vivement, et qui en touchera certainement plus d’un ; d'autant plus que, contrairement à d'autres films de ce style et traitant de ce type de sujets, il tient un dénouement réellement optimiste !  

Lewis