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Lewis critique...
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12 août 2015

Critique : Still Alice

Still_Alice

Synopsis :

Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’elle commence à oublier ses mots et qu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens entre Alice et sa famille sont mis à rude épreuve. Effrayant, bouleversant, son combat pour rester elle-même est une magnifique source d’inspiration.

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Cinématographiquement, je serais de ceux qui diraient qu’Alzheimer ne peut inspirer que la tragédie, voire l’horreur. Pourtant, Still Alice livre une fresque à la fois certes, affreusement triste, mais aussi très belle. Bien qu’on sente bien sûr, le caractère très dur du long-métrage, ce dernier adresse un message plein d’espoir et de reconnaissance sur la beauté de la vie. Car Alice, qui observe de jour en jour la maladie la ronger, persiste tout au long du film à se battre, et à garder en tête que oui, sa vie a été belle, et ce malgré la tournure dramatique qu’elle prend.

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Julianne Moore est magistrale dans ce personnage qu’on voit difficilement évoluer, cette dernière ayant amplement mérité son Oscar pour sa performance déchirante. Chaque étape de la maladie est rendue de manière pertinente et bouleversante, quand on suit Alice dans ces scènes de pertes de mémoire très crédibles, avec notamment la séquence où elle se perd en allant aux toilettes, ou encore le passage dans les coulisses, au théâtre. Kristen Stewart est étonnante et prouve que ceux qui l’ont résumé à une vulgaire actrice inexpressive ont bien tort, dans un rôle sensible et plein de charme. Les autres acteurs sont eux aussi très émouvants, notamment Alec Baldwin dans son rôle de mari prévenant et rongé par l’inquiétude ; Kate Bosworth et Hunter Parrish sont également très bons.

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Le temps est fort dilaté dans la narration de l’intrigue, comme pour signifier davantage la perte croissante de conscience du temps du personnage d’Alice. Finalisé soudainement, mais de manière poétique, Still Alice est à la fois un film terrible par sa tristesse, mais aussi une œuvre d’une évidente beauté, un long-métrage dur mais au message admirable. L’une des scènes les plus marquantes reste celle du discours où Alice émeut : « Je ne souffre pas, je me bats ! », confie-t-elle, se réjouissant d’appréhender « l’art de perdre ». 

 

 

 

 

 

Lewis

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