Critique (sans spoilers) : Star Wars, épisode VII - Le Réveil de la Force
Synopsis : Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga "Star Wars", 30 ans après les événements du "Retour du Jedi".
Vous l’aurez compris : j’ai toujours un train de retard – ou je n’en fais qu’à ma tête -, et c’est donc seulement près d’un mois après son arrivée en salles obscures, que j’ai eu l’occasion d’aller voir le dernier et tant attendu Star Wars, et en famille. Nous étions donc toute une petite clique pour accueillir ce nouvel opus, et tout d’abord, autant vous dire que je ne suis pas un fan inconditionnel de la saga, sans y être indifférent pour autant. En effet, cela fait déjà une éternité que j’ai vu les précédents épisodes des aventures des personnages de George Lucas, que je voulais revoir, mais faute de temps, cela n’a pas pu se faire. J’en garde cependant un très bon souvenir, m’en souvenant comme d’un univers particulièrement singulier, avec des personnages authentiques et attachants, une musique inimitable, bref, Star Wars quoi : un voyage exaltant et fascinant, qui a su séduire petits et grands à travers les décennies. Je m’attendais donc à retrouver cet enthousiasme avec ce septième volet, hélas, ça n’a pas été totalement le cas. Je reste mitigé, et le film, qui ne m’a pas non plus semblé mauvais, m’a laissé sur ma faim. J’ai trouvé l’histoire faiblarde et en manque de rebondissements, mais ce qui m’a le plus déçu : c’est le fait que je n’ai pas retrouvé la magie et la fascination qu’avaient suscité chez moi les premiers volets de la saga. Je me souviens que gosse, j’arborais des yeux pleins d’étoiles devant ces films, comme lors de ma première fois à Disneyland – et c’est le cas de le dire. Mais ce septième film m’a laissé froid. On retrouve cet univers mythique remis au goût du jour, ainsi que ses personnages emblématiques, comme Leia, Han Solo, Chewbacca, ou encoreR2-D2 et C-3PO. Que j’ai d’ailleurs perçus, au risque de sembler sévère, présents en guise de «faire-valoir», jouant la carte de la nostalgie. Et je crois que c’est ce qui m’a principalement plu dans le film justement, c’est cette utilisation de la nostalgie, qui cependant a une limite, puisqu’indépendamment de ça, je n’ai pas particulièrement été pris par l’intrigue. Les nouveaux personnages s’apprécient tout de même malgré tout, les performances de Daisy Ridley, John Boyega ou encore Oscar Isaac m’ont plu, même si j’ai trouvé que leur personnage respectif manquait de profondeur. En revanche, et contrairement à l’opinion majoritaire, Adam Driver m’a plu ! Et j’avoue être surpris de l’insatisfaction de beaucoup de spectateurs autour de son personnage, personnellement je l’ai trouvé intéressant et bien mené, et de nouveau à l’encontre de ce qu’on a pu ressentir dans mon entourage ou de ce que j’ai pu lire sur Internet, je l’ai trouvé plus authentique sans masque. Je le redis, pour moi le film n’est pas mauvais, j’ai simplement trouvé qu’il manquait de la profondeur et de la richesse des précédents volets, et même si l’on évince cet aspect : il ne m’a pas fait rêver. Et honnêtement, j’ai vraiment plus perçu le film, comme un fan service maladroit, que comme une œuvre plus recherchée, principalement sur le plan scénaristique. Je l’ai surtout ressenti avec la participation d’Harrison Ford et de Carrie Fisher, qui m’ont semblé servir de vitrine pour satisfaire les plus vieilles générations. Bien sûr, j’ai souri en retrouvant ses personnages, de même qu’en réentendant le mythique thème de la sage en début de film, tout comme j’étais enthousiaste en redécouvrant R2-D2 et C-3PO, par exemple, mais ces mentions de personnages qui ont manifesté de petits clins d’œil à mon enfance par la même occasion, n’ont pas suffit à me tenir en haleine pendant 2h15, et je me suis un peu, «fait chier» – pardonnez-moi l’expression.
Peut-être que j’aurais dû visionner de nouveau les six premiers volets pour mieux apprécier ce nouvel opus. En tout cas je compte les revoir prochainement, idem pour ce septième film à qui je prévois quand même de laisser une seconde chance – qui sait ? J’accrocherai peut-être au second visionnage. Mais hélas, ce que j’ai reproché au fameux nouveau Star Wars, tout comme les membres de ma famille que j’accompagnais d’ailleurs, c’est cette absence de magie, de fascination, d’exaltation, que j’avais pourtant perçus, pendant les précédents films, enfant. Même les combats de sabre laser ne m’ont pas fait jubiler, c’était vraiment trop demander ?
Lewis