Critique : Kingsman - Services secrets

Synopsis :

KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie?

Tantôt James Bond, tantôt Men In Black, tantôt Jason Bourne, c’est d’un peu tous ces films, et surtout de ce genre que Kingsman : Services secrets s’inspire et reprend les codes avec une dérision évidente. Puisque l’humour y est présent du début à la fin, on sent notamment la touche british loufoque, mais aussi un côté plutôt trash, digne d’un Tarantino ou d’un Rodriguez, qui rend la violence risible (cf : les scènes de combat hilarantes, la séquence du « feu d’artifice » - vous me comprendrez en regardant le film -, le passage hilarant dans l’église, la mort du personnage de Samuel L. Jackson, etc).

Les personnages eux aussi, gardent un aspect assez caricatural et théâtral (même si pour certains, il est plus dissimulé), la palme revenant au personnage de l’Oncle Sam, qui reste l’un des plus drôles (son look de producteur de rap, son cheveu sur la langue). Son acolyte Gazelle, jouée par Sofia Boutella, est elle aussi très charismatique et ses prothèses aux jambes rendent le personnage tout de suite, mémorable. Taron Egerton, qui débute au cinéma, est très bon dans son rôle, et on s’attache très vite à son personnage, dont le parcours est bien planté ; l’acteur est fort bien épaulé par Colin Firth – il n’a pas dû être son mentor que dans le film, mais aussi sur le plateau, et ça se sent. Nous avons aussi, dans les seconds rôles, Michael Caine, Mark Strong, Sophie Cookson, un Jack Davenport anecdotique, mais qui a un rôle clé, Samantha Zoe Womack touchante, et Mark Hamill, tous, très bons.

Basé sur une bande-dessinée, le film, qui a bien sûr une dimension un peu parodique qu’il n’hésite pas à rappeler dans certaines répliques (cf : « C’est le moment où tu balances une réplique bien pourrie »), ne se résume pas à cela. Le film est un excellent divertissement sur plusieurs critères, aussi bien d’un point de vue de l’humour, que des scènes d’actions, ou encore de la bande originale.

Sans nul doute, foncez !

PS : Il y a une scène pendant le générique.  

Lewis