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Lewis critique...
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28 mars 2015

Critique : Cendrillon

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Synopsis :

Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme soeur. Une lueur d’espoir brûle dans son coeur, car toutes les jeunes filles du pays ont été invitées à assister à un bal au palais. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant Kit, Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Pendant ce temps, le Grand Duc complote avec la méchante belle-mère pour empêcher le Prince de retrouver celle qu’il aime... Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par sourire à Ella : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…

cinderella_2015_images_gallery

Cendrillon, en film, encore ? Cette fois-ci, il ne s'agit en revanche, pas d'une adaptation ordinaire, puisqu'il est question de celle du dessin animé de 1950, en film. Cette version de Cendrillon est purement inspirée d'un monument de Disney, gravé depuis longtemps dans l'enfant intérieur de bien des spectateurs. Après le très réussi Maléfique, Disney revisite de nouveau un de ses classiques animés, en film. Cette fois-ci, avec Cendrillon, il n'était pas vraiment question de porter un nouveau regard sur un classique, comme ce fut le cas avec Maléfique, où le fond du projet était de dévoiler l'histoire d'une des méchantes les plus charismatiques de l'univers Disney. Ce Cendrillon se contente plus de transcrire, avec des prises de vues réelles, le mythique dessin animé de 1950. Le résultat est-il réussi ? Oui.

Sans rentrer dans une singularité à toute épreuve, Cendrillon est un ravissement. Les acteurs sont tous très bons, et la magie opère ! Oui, j'ai eu les frissons, j'ai eu les larmes aux yeux, la magie Disney a donc de nouveau, opéré ! Le visuel du film est lui, très joli, et soigné, bien que classique. On retrouve bien sûr, des similitudes - sûrement volontaires -, avec le dessin animé, puisque certains plans sont presque similaires. Le personnage de Cendrillon est bien retranscrit, Lily James campe ici, une Cendrillon sensible et charmante, à l'égal de celle du dessin animé, bien que celle-ci me séduise plus, la nostalgie l'explique probablement. Cate Blanchett joue une belle-mère fascinante, et plus profonde que dans le dessin animé, le personnage est plus fouillé, et la performance de l'actrice est réjouissante. Les demi-sœurs, sont peut-être les seuls personnages qui m'ont déçu, sûrement parce que de nouveau, je suis trop attaché à celle du dessin animé, à qui je voue un culte. 

Cinderella-19

Le personnage qui m'a le plus enchanté, est celui de la bonne fée, campé par une Helena Bonham Carter, complètement déjantée, comme on l'aime, à son habitude, livrant une fée haute en couleurs, et marquante, bien que son apparition soit furtive. Le personnage du prince est intéressant, contrairement à celui du dessin animé, qui est une potiche. Ici, Richard Madden, livre un prince avec une personnalité plus explicite que dans le dessin animé de 1950, il rencontre d'ailleurs sa Cendrillon, avant, le bal, ce qui est plutôt inédit.

Sans apporter beaucoup d'éléments supplémentaires au Cendrillon que la majorité des gens connaissent, à savoir le dessin animé Disney, qui reste une des adaptations cinématographiques les plus marquantes; le film de Kenneth Branagh dévoile quand même des informations sur le passé de Cendrillon, sur l'origine de son surnom, car ici, Cendrillon s'appelle en fait Ella. 

Cinderella_2015_30

Sans vraiment se détacher du dessin animé de 1950, ce Cendrillon reste une réussite. Magique, beau, rêveur, comme son film de référence, et avec un casting réjouissant, cette nouvelle adaptation fonctionne très bien.

Très efficace. 

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Lewis

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