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Lewis critique...
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27 juin 2015

Critique : Vice-Versa

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Synopsis :

Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

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«Attention chef-d’œuvre !»

Sans surprise, le dernier Pixar est une vraie pépite, un bijou merveilleusement construit et mené, qui montre une fois de plus que le studio sait, même avec des idées plutôt abstraites, construire un univers des plus oniriques et d’une richesse certaine.

Vice-Versa réussit le pari fastidieux de livrer un film haut en couleurs, plein de chaleur, et réellement divertissant en partant d’un sujet pourtant pas des plus faciles à traiter dans le registre des films de famille. D’ailleurs, réduire ce film d’animation à un long-métrage familial serait malvenu, puisque Vice-Versa s’avère être un film assez adulte, et qui fait preuve d’un travail poussé dans la démarche qu’il entreprend pour livrer cette fresque colorée et sucrée sur un sujet semé d’embûches : la vie.

Nos émotions y sont revisitées de manière décalée et fantaisiste, et le parallèle réalisé entre le quotidien même de nos émotions et leur influence sur nous est très bien amené et nous tient en haleine tout au long du film. L’utilisation de l’allégorie est sidérante de créativité. Le film témoigne sur tout son long, d’une richesse d’idées assez extraordinaire – la mise en images du subconscient, du fonctionnement des rêves, des souvenirs d’enfance, etc.

Comme à son habitude, Pixar excelle dans ses graphismes et nous offre un spectacle visuel splendide. Les personnages sont réjouissants et la caricature qui y est délivrée est hilarante – mes coups de cœur restent Tristesse, Dégoût et Bing Bong. Je félicite également les acteurs qui se sont chargés des voix françaises, puisqu’ils ont fait de l’excellent travail – je me suis en particulier régalé avec les performances de Marilou Berry et de Mélanie Laurent !

Et oui, Pixar est de retour, et quel retour ! Sans exagérer, on peut clairement considérer que Vice-Versa a la carrure pour se hisser au panthéon des plus grandes réussites de son studio : du pur génie ! 

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Lewis

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